Éléments de la quotidienneté, les garages et parkings ont pourtant été pensés différemment au fil du temps. Au début sacralisés par leur rareté, ils sont aujourd’hui dématérialisés et voient leur avenir dans le collaboratif. Chez Tripndrive, nous vous proposons de revenir sur l’histoire et l’évolution de notre vision de ces deux lieux emblèmes de la mobilité.
Commençons sans plus tarder par le début du XXème siècle. Dès lors, les véhicules étaient considérés comme des objets de consommation de luxe. Leur rareté leurs conférait un statut noble dans la société, et les heureux propriétaires prenaient soin de se stationner dans des garages à l’architecture singulière. Semblables à des immeubles, ces infrastructures étaient des lieux rares et architecturalement très avancés. Leur beauté magnifiait le rapport de l’automobile à la ville, faisant d’elle, un nouvel élément central de la mobilité.
Des années 50 aux années 70, l’avènement de la consommation de masse, l’ouverture des frontières mais aussi l’externationalisation des marchés poussent les français à investir dans un véhicule faisant ainsi passer les dépenses ménagères en produits de l’industrie automobile de 1,6 milliards à 16,4 milliards de francs en vingt ans. Le parc automobile français passe alors de 2,5 millions de véhicules particuliers en 1953 à 15,5 millions en 1975 et s’accompagne d’un besoin croissant d’emplacements de parking. En parallèle, la crise des années 30 ayant entraîné une baisse du prix des terrains, les parkings plain-pied se sont largement développés en métropole modifiant ainsi durablement la configuration des villes et nos habitudes de consommation. A partir de ce moment, les déplacements se faisaient plus fréquents ne se limitant plus aux commerces de quartiers. Les Français découvraient les centres commerciaux et les zones péri-urbaines.
Dans les années 70, l’explosion du marché automobile et l’augmentation du nombre de véhicules dans les centres villes ont fait naître un besoin croissant de stationnements et avec lui, les parkings à étages aux architectures ouvertes et bétonnées.
Mais l’augmentation du prix du baril de pétrole et les premières pensées écologistes mettent un grand coup de frein au développement du marché de l’automobile. Il faudra attendre les années 90 pour revoir sortir de terre des parkings à étage mais aussi, voir apparaître des parkings relais favorisant l’utilisation des transports en commun.
Les années 2000 ont depuis marqué un tournant dans l’histoire des parkings. Devenus éléments du quotidien, ceux-ci sont désormais construits en sous-sol des bâtiments comme camouflés pour laisser à la ville l’espace d’un avenir plus vert.
Aujourd’hui, le parking se retrouve face à deux problèmes: un prix élevé et un cruel manque de places. C’est pourquoi Parkadom propose un nouveau modèle de stationnement, basé sur le collaboratif. Comment ça marche? C’est très simple!
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