La fanfare Ah si si si ! en Bolivie, ils profitent d’un parking gratuit pendant son tour de l’Amérique Latine!

Ils sont partis l’esprit tranquille car ils savent que sa voiture est entre des bons mains, ils bénéficient d’un parking gratuit et ils gagnent de l’argent avec… c’est le bon plan Tripndrive!

Bolivie, Oruro, Ah Si Si Si ! Ca y’est on est des stars !

Nous arrivons au matin à Oruro le Mardi 21 Avril, avec un camion couvert de boue et un pneu explosé.

P1080859Les bords de route aux environs de cette grande ville Bolivienne sont dramatiquement pollués . Le Bolivien consomme beaucoup mais semble mal gérer ses déchets. Après une petite heure dans les bouchons, nous parvenons à nous garer au sein du marché. Nous laissons le véhicule dans une rue qui semble sûre, et allons jouer tout près dans une rue pleine à craquer de vendeurs en tout genre d’épices, de viandes séchées, de gâteaux à la crème, de Cds piratés, de pots d’échappement, de fœtus de lamas séchés (porte bonheur lors des pendaisons de crémaillères) … Les Boliviens sont littéralement fous de nous. Malgré le manque de place dans ce marché aux ruelles exiguës, les Cds partent comme des petits pains. Le vendeur d’enceintes tuning près de nous nous achète le CD et le passe « pioneer à fond » dans la rue. Même lorsque nous arrêtons de jouer, les passants continuent à nous acheter des Cds…

On nous conseil d’aller jouer sur la place centrale de la ville un peu plus haut. Effectivement, l’endroit convient parfaitement, la foule est là et elle rafolle de fanfare. Après un repas copieux et pas cher au comedor du coin, nous trouvons un « alojamiento » avec un patio capable d’héberger notre camion. Nous retournons vers 18h sur la place. Le record de manche du voyage est dépassé (plus de 400 euros), nous avons vendu dans la journée plus de 60 Cds, nous sommes interviewés par une dizaine de radios, télés et journaux différents, et sommes invité dans deux émissions de télé différentes le jeudi et le vendredi… Les boliviens nous adorent, et ça nous rend joyeux !

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Le lendemain matin, chacun doit s’occuper de missions moins trépidantes : acheter de nouveaux pneus avants et les faire monter, nettoyer le camion qui est couvert de boue, acheter des Cds vierges pour fabriquer de nouveaux albums … Le soir nous jouons de nouveau sur la place, ça défoule après une journée à faire des choses énervantes !

Le jeudi matin, nous allons comme prévu jouer pour une télé régionale dans le centre ville. L’émission est une sorte de « Télé matin », nous jouons un morceau entre chaque appareil électro-ménager vendu. Le décors est en carton mais l’accueil est sympathique. Lorsque nous retournons dans la rue l’après-midi, les passants nous reconnaissent et nous achètent des Cds sans même que nous jouions. Le soir nous jouons pour le « festival de la pacha-mama », un événement musical bon enfant bonne ambiance,

fondamental dans beaucoup de villes Boliviennes. L’eau est très souvent polluée par les exploitations minières qui rejettent des quantité ahurissantes (pour nos seuils français) de composés hautement et durablement toxique (tel le cyanure, le plomb, et le mercure notamment). Nous sommes donc ravis de jouer pour cette cause juste. Un certain Alejandro, qui nous adule après le concert, nous invite tous les 7 au restaurant, pour manger une spécialité locale qui mettra en joie Viaduc pour plusieurs jours : le Pique, un fameux mélange de saucisses, de petits morceaux de viande, de frites, d’oignons, de piments, de poivrons, tout ça cuit longuement dans l’huile …

Après cela nous avons testé pour vous les gâteaux les plus extravagants du marché, avec des couleurs tellement fluos qu’on prend peur d’être malade en les mangeant. En fait c’était plutôt bon !qui prône le respect de la mère nature. L’accès à l’eau potable semble être un problème

P1080880Le lendemain matin, nous devons jouer pour la télévision « Canal 32 ». Lorsque nous arrivons devant le studio, il y a une coupure d’électricité, et l’émission ne peut pas commencer. Nous décidons donc de faire un petit set sur la place en attendant. Nous rencontrons Rafal Kitowski, un polonais pour le moins original qui voyage en vélo avec sa guitare autour du monde depuis plus de dix ans. Il apprécie notre show et nous accompagne quelques heures pendant l’après-midi. Il nous raconte qu’il a mis 7 mois pour traverser l’atlantique à bord de cargos et de « bateau-stop » … Discuter avec un homme comme lui fut une expérience inoubliable. Finalement l’électricité revient et nous réalisons plus tard l’émission de télévision. Le studio se trouve au sein d’une université.

Les décors son plus sérieux que la veille et nous sommes accueillis comme des stars. Petite répétition dans le patio de l’auberge l’après-midi, puis le soir, nous devons jouer pour la « Casa de la Cultura », mais finalement le plan tombe à l’eau et nous faisons une dernière manche sur la place centrale avant notre départ le samedi matin pour La Paz.

P10808591Le soir nous jouons dans un bar restaurant du centre-ville. Bonne bouffe et passage de chapeau. Le plan foireux du matin est rattrapé !

Vous l’avez compris, nous ne sommes pas allés à Oruro pour faire du tourisme, mais la semaine fut excellente pour jouer dans la rue et remettre les comptes dans le vert.

Le Samedi matin, La Paz est à 200 Km, et nous partons contents de nous !

Bolivie, La Paz, Pub et chuletas

Nous arrivons en début d’après-midi dans les faubourgs de la capitale bolivienne. L’arrivée dans la plus haute métropole du monde a de quoi impressionner. On a la sensation de descendre au fond d’un chaudron. La rampe d’accès aux véhicules est circulaire et vous emmène tout à fait au fond de cette cuvette de plus d’un million d’habitant. Dans ville peu ordinaire, les populations riches ont préférés s’installer dans les altitudes les plus basses (3600m). On trouve dans les quartiers riches des tours de cristal et une effervescence digne des plus grandes villes d’Amérique du sud. La banlieue de La Paz (El Alto) s’étend autour du centre sur la montagne et très loin sur l’altiplano.

Après quelques sueurs froides dans le trafic, nous stationnons dans l’avenue centrale de La Paz pendant 2h30, le temps pour les « éclaireurs » que sont Viaduc, Éloi, Barbie, Paik et Valéry de trouver un concert pour le soir dans un Pub, et une auberge bon marché.

Les musiciens Brésiliens que nous avions rencontré à Salta nous avaient prévenu, La Paz n’est pas une ville ou les musiciens de rue sont libres de jouer ou ils veulent. Nous ne cherchons donc pas à jouer devant la cathédrale par peur se faire virer par les policiers rapidement. Le spot de manche est vite trouvé, nous jouons devant le fourgon, dans la grande avenue. Il y a suffisamment de passage pour faire un set efficace, et nous faisons un maximum de publicité pour notre concert dans le Pub du coin : l’Oliver’s Bar.

P1080953.resizedDans ce lieu international se croisent des backpacker’s, des occidentaux expatriés, et des Boliviens plutôt de « la haute » qui aiment faire la fète autour de bières fortes et de cocktails frelatés. L’ambiance pendant la première partie du concert est pourtant selon moi plus froide que lorsque nous jouons pour un public bolivien populaire. Les gringos sont un public difficile, ils n’achètent pas spontanément de Cds, ils n’apprécient pas trop le chapeau ce qui ne nous met pas à l’aise. Mais finalement, au deuxième set, le public en a un coup dans le nez et tout se décoince. Je ne parlerai d’ailleurs pas trop du troisième, du quatrième et encore moins du cinquième set de peur d’heurter la sensibilité des plus jeunes (ou des plus vieux).

Ce qu’on peut dire, c’est que le lendemain fut un jour « off » pour AhSiSiSi : tout le monde à fait la grasse matinée ! Les plus vaillants, Charlène et Barbie, ont pris le téléphérique flambant neuf reliant le centre à El Alto, non pas pour aller au musée, mais pour aller voir des combats de Catch local, le « Chullitas Wrestling ». Samantha la sympatica VS Veronica la Satanica qui se tirent les cheveux et font virevolter leurs jupon pendant 3h … Il paraît que ce fut fameux !

Le soir, nous nous retrouvons un petit resto à fondu. Parfois la mondialisation a du bon …

Mais dites-moi, cela fait un moment que nous n’avons pas fait de vélo … ça vous dirait de descendre de La Paz à Coroico par la célébrissime « route de la mort » ?

Bolivie, Camino de La Muerte !

Après un week-end plutôt noctambule à La Paz, Déloi le magnifique, notre très cher « responsable programme » du mois nous propose une « petite étape de descente » …

Étape La Paz – Coroico
Date Lundi 27 Avril 2015
Conducteurs Barbie et Abitbol
Cyclistes Éloi, Viaduc, Paik, Charlène et Baptiste
Type de route Asphalte sur les 35 premiers Kms, puis chemin
Distance (km) 93
Dénivelé montée +800
Dénivelé descente -3350
Difficulté medium
Départ 12h
Arrivée 17h30
Météo Neige et pluie au dessus de 3500m, puis éclaircies et beau en dessous
Altitude 4650/1400
Nb de chutes 0
Nb de problèmes techniques 1 crevaison Eloi

L’itinéraire du jour consiste à joindre La Paz (3800-4200m) à Coroico (2100m), en empruntant le célébrissime « camino de la muerte ». Beaucoup de tour-opérateurs de La Paz proposent aux touristes de descendre ce chemin de légende, qui fut le seul accès aux forets tropicales des Yungas (et à leurs denrées rares) pendant plusieurs siècles. Le chemin a été tristement dénommé « route de la mort » parce qu’il fut pendant longtemps le chemin carrossable le plus mortel du monde. Avec près de 3000 mètres de dénivelé vertical, cette route étroite est creusée dans une roche instable et constamment détrempée. En effet, les passages nuageux provenant de l’Amazonie se trouvent bloqués juste avant La Paz et l’Altiplano par une chaine de montagne à plus de 6000m. Les précipitations dans ce secteur sont donc quasi constantes.

De nombreuse cascades tombent d’ailleurs directement sur le passage des véhicules. Les camions chargés de fruits et légumes provenant des Yungas, ainsi que les bus pleins à craquer étaient les proies de glissements de terrains fréquents, parfois spontanés, parfois déclenchés par leur passage. Dans les années 80, une vingtaine de personnes y trouvaient la mort chaque mois, pour un chemin de seulement 55 Km …

Les boliviens ont donc construit pendant près de 20 ans une déviation en bitume qui est ouverte depuis 2002. Après être sorti avec le camion de la banlieue de La Paz, nous parvenons rapidement au col d’accès aux Yungas à 4650m. De là, il nous reste environ 90 Km à parcourir pour arriver à Coroico. 3050 mètres de quasi pure descente jusqu’à Yolosa (1400m) en fond de vallée, puis 700 mètres de positif pour remonter au village perché de Coroico .

Le départ en vélo du col est donné sous la neige, puis la pluie glacée. Les 35 premiers Km se font sur du bitume. Après les 20 premiers lacets descendus, nous sommes tous trempés et congelés. Charlène rajoute des chaussettes sur ses gants, et Eloi a le bout du nez (soit 20 % de son volume corporel) qui devient bleu.

P1090123.resizedL’entrée de ce qu’il reste de l’ancien chemin est indiqué par un panneau « Death Road, Keep your left ! ». Il est bon de savoir lorsque l’on arrive dans les Yungas que le sens de circulation est ici modifié par le danger lié aux glissements de terrain. Les véhicules à la montée (et donc ici les plus chargés) roulent près de la roche, pendant que les véhicules qui descendent vident leurs surrénales près du précipice.

Plus nous descendons, plus la végétation devient luxuriante. Bientôt, les champs de quinoa et les grandes herbes sont remplacés par de petits arbustes puis par de grands arbres coiffés de lianes et de lichens verts et jaunes. Passé le plafond nuageux, nous apercevons d’immenses vallées verdoyantes, rainurées de cascades verticales. L’air devient plus doux, les odeurs de sève et de fleurs envahissent peu à peu nos narines. P1090116.resizedLe sifflement du vent de la montagne se change en chant d’oiseaux.Le bruit des torrents dévalant la roche nue laisse place aux bruits d’insectes toujours plus imposants. Des papillons de large envergure nous passent maintenant au dessus du guidon, on manque même d’écraser un serpent sous nos pneus. Voilà, nous rentrons dans la jungle !

P1090143.resizedLe premier à y entrer fut incontestablement Viaduc. Même si l’on sait que notre ami saxophoniste est dans cette discipline bien aidé par la gravité, on ne peut pas lui enlever le courage, ou plutôt l’intelligence fanfaronne, d’avoir voulu couper ses câbles de freins en haut du col. Une heure d’avance sur le peloton à Yolosa, quelle finesse !

Derrière, Charlène, Camille, Eloi et moi prenons le temps d’admirer le paysage. Eloi éclate littéralement un pneu sur un caillou aux deux tiers du chemin. La réparation est un peu compliquée : nous ajoutons une couche de tissu et de super glu à l’intérieur du pneu pour protéger la chambre à air d’une nouvelle crevaison. Au moment de repartir, on se rend compte que la réparation fuit un peu. Eloi, souvent le plus prudent en descente de nous tous, accélère sensiblement pour éviter de regonfler toute les dix minutes …

Peu avant la fin de la descente, nous payons un « droit de passage » 25 bolivianos (4 euros) pour avoir emprunté la fameuse route.

Arrivés à Yolosa, nous croisons quelques touristes qui sont arrivés en vélo avant nous. Ils sont tous descendus avec des VTT tout-suspendus. C’est vrai que sans fourche télescopique à l’avant du vélo, on a un peu mal aux poignets à la fin … Les touristes remontent directement de Yolosa à La Paz en 4×4. Nous, nous montons à Coroico en vélo. Et cette dernière montée pique un peu les cuisses en fin de journée … Mais nos globules rouges sont en forme après tout ce temps en altitude, et nous rejoignons les camionéros au lieu de rendez-vous, un camping tout en haut du village. Le terrain est détrempé, finalement nous dormirons dans une auberge bon marché.

Le lendemain, nous partons pour Copacabana au bord du lac Titicaca. Nous reprenons donc la déviation de la route de la mort car l’itinéraire repasse obligatoirement par La Paz. Pas de chance, un glissement de terrain nous barre la route vers 10h. Pas grave, nous faisons une bonne répétition improvisée sur le bitume, au bonheur des camionneurs boliviens et des gringos bloqués en même temps que nous. Quelques heures, et quelques bananes plantain plus tard, nous repartons de bonne humeur.

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La traversée de La Paz de nuit fut assez épique. Route barrée, feux de poubelles au milieu de la voie, chemins défoncés dans des quartier insalubres, chiens errants à tous les coins de rue… Eloi, l’estomac un peu patraque ce jour là, a bien failli vomir par la fenêtre. Au passage nous dinons dans un petit resto à la sortie de La Paz qui restera je pense le diner le moins cher du voyage : 5 bolivianos (80 centimes d’euros) pour un silpancho (riz-oeuf-galette de viande), Viaduc est heureux !

Vers minuit, nous trouvons au bord du lac Titicaca un petit endroit sympa pour camper à la sauvage. Le réveil est fixé à 4h30 pour prendre le bac permettant d’accéder à Copacabana le lendemain.

Bolivie, Copacabana-Lac Titicaca, Nos derniers jours en Bolivie.

Le réveil dans notre campement sauvage au bord du lac Titicaca le matin du mercredi 29 Avril se fait en deux temps. Vers 4h du matin, notre responsable programme Fabulous Déloi donne le départ. Seulement, un certain nombre d’entre nous (moi y compris je l’avoue), n’arrive pas à se lever. Et finalement nous décolons vers 7h30.

Le temps de se faire un café, de visiter le cimetiere à coté duquel nous avions planté les tentes, de prendre quelques photos du lac en contre-bas, de prendre le bac sur un radeau amélioré,et nous voilà sur la route de Copacabana.

Arrivés dans cette ville magnifique mais extrèmement touristique, nous décidons de laissé la liberté à chacun de vivre cette fin de mois d’Avril comme il l’entend. Le seul impératif donné est d’être au départ pour le Pérou le premier Mai.

Ainsi, vers 14h ce jour là, nous prendrons tous le bateau pour le nord de l’Isla del Sol, mais chacun vivra une expérience différente:

– Viaduc et Paik prennent une tente et décident de camper sur une des plages de l’Ile. Ils trouvent un endroit suffisement isolé pour se baigner nus dans le lac et se siffler une petite bouteille de rouge à la fraìche … Pendant ce temps, Barbie, Déloi et Abitbol restent dormir à Challapampa, petite bourgade touristique du nord de l’Ile. Tous se rejoindrons le lendemain apres midi à Yumani, village plus au Sud, pour prendre le bateau et rentrer à Copacabana.

– Charlène et moi décidons de rejoindre le sud de l’Ile le soir même en randonnant sur les 8 Km de chemin Inca reliant Challapampa à Yumani. Cette petite marche au couché du soleil à travers les ruines incas de l’Ile sacrée restera un moment fort du voyage. Arrivés de nuit à Yumani, nous trouvons quand même une charmante auberge avec au réveil une vue panoramique sur le lac. L’Ísla del Sol à beau être un repère de touristes, elle n’en reste pas moins incontournable. Après une petite marche au pas de course pour ne pas louper le bâteau de 10h, nous repartons sur le continent, ce qui nous laissera le temps dans l’apres-midi de faire du vélo de Copacabana à Yampupata à 18 Km au nord.

Cette petite étape improvisée fût très agréable elle aussi. Chemins ruraux au bord du lac, visites d’Iles flottantes en roseaux et de leurs élevages de truites, attaques de chiens-chiens pas trops méchants, grottes sacrées et ruines incas agrémentent ce parcours classique mais beaucoup moins touristique. Le vélo reste toujours un moyen éfficace pour fuire les zones un peu dénaturées par les gringos …

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Le soir à Copacabana, nous retrouvons le reste du groupe vers 18h, trouvons une auberge bon marché, et allons gagner quelques Bolivianos en jouant une petite heure dans les rues étroites du village. Les Francais ont souvent une réputation de radins, mais ce soir là, ils seront les premiers à nous acheter nos CDs. Un peu plus tard, d’autres fanfares se mettent à jouer sur la place principale devant la cathédrale. Des femmes défilent en costûmes traditionnels sur des musiques Andines. Les Boliviens sont parfaits: ils ont même un « jour nationale de la fanfare », et ce jour c’est le premier mai !

Domage, nous n’avons pas le temps de rester plus longtemps. Le planning du mois de mai au Pérou va être serré car Charlène a décidé de prendre quelques jours pour l’anniversaire de la Fanfrale, et Valéry part 2 semaines rejoindre une amie rencontrée à Rio pendant le carnaval. Nous repartons donc sur la route le soir même.

Le campement sauvage du soir se fait sur un petit chemin non loin du lac, et à deux pas de la frontière.

J’espère que ma prose vous à plue car c’était mon dernier article ! Je remercie d’ailleurs mes collègues pour leurs relectures attentives !

Et je laisse la place à Barbie pour le fastidieux mais néanmoins enrichissant poste de responsable de la communication ce mois-ci.

Bisous à tous !

Pour plus de détails visitez notre site www.ahsisisi.org !